Vendre 50'000 CHF plus cher avec quelques centaines de francs : mythe ou réalité ?
Quand on vend sa maison, chaque franc compte. Et pourtant, nombreux sont les propriétaires qui
baissent le prix de leur bien de 10’000, 50’000 voire 100’000 francs sans réfléchir à d’autres options.
Mais faut-il vraiment réduire le prix pour que la vente aboutisse ? Ou existe-t-il d’autres leviers
souvent ignorés ?
1. Une vente, ce n’est pas qu’une question de prix Dans l’esprit de beaucoup, si une maison ne se
vend pas, c’est qu’elle est trop chère. Pourtant, des dizaines de propriétés se vendent chaque jour à
des prix élevés… simplement parce qu’elles donnent envie. Le prix est important, mais la perception
de la valeur l’est tout autant.
2. L’effet levier des premières impressions Une maison qui attire l’attention, qui séduit dès la
première photo ou la première visite, crée une émotion. Et l’émotion, c’est ce qui fait vendre. Parfois,
il suffit de peu pour créer cette première bonne impression. Des détails, une atmosphère, une
cohérence d’ensemble. Ce n’est pas forcément une question de gros travaux ou d’investissements
massifs.
3. Une maison bien présentée inspire confiance Les acheteurs veulent se projeter rapidement. Une
maison qui respire le soin, l’attention et la clarté dégage une impression de solidité et de qualité. Elle
rassure. Et un acheteur rassuré, c’est un acheteur prêt à payer le juste prix, voire un peu plus.
4. Réfléchir avant de baisser Baisser le prix est une solution radicale, mais elle est souvent
irréversible. Une fois l’image d’un bien "difficile à vendre" installée, il est très difficile de revenir en
arrière. Avant d’en arriver là, il est pertinent de s’interroger : le bien est-il montré sous son meilleur
jour ? L’impression laissée lors des visites est-elle à la hauteur de ce qu’il offre vraiment ?
Conclusion
Oui, il est possible de vendre plus cher, et souvent bien plus rapidement, sans pour autant investir
des sommes importantes. Tout est dans la manière de présenter, de valoriser, de raconter une
histoire autour du bien. C’est cette stratégie qui fait souvent la différence entre une maison qui
stagne et une maison qui se vend.